En philo, on apprend à donner notre avis, mais on peut aussi chercher un avis contraire, même si ce n’est pas ce qu’on pense !
Aujourd’hui, il n’y avait pas le tapis de philo pour l’atelier… dans un premier temps, cela a inquiété les enfants (va-t-on pouvoir faire de la philo sans tapis ?) puis cela les a intrigués, et a stimulé leur imagination…
Nous avons donc profité de l’espace pour focaliser notre attention sur notre marche lente et consciente dans la salle.
La rivière du doute
Puis nous sommes partis à la découverte des arguments et des contre-arguments grâce à l’activité de « la rivière du doute ».
Pour chaque situation énoncée, un dilemme moral s’offre à nous, et il est rare de trouver avec certitude la bonne issue. Les enfants se placent alors d’une côté ou de l’autre de la rivière, et il peuvent aussi, en cas de doute, se positionner dans le rivière.
On écoute les arguments, les contre-arguments, et à tout moment, chacun peut changer de rive, changer d’avis.
Dans mon cahier…
Quand les enfants ont bien compris le principe de l’argumentation (pour son propre avis), chacun se retrouve devant son cahier avec un nouveau dilemme pour lequel il faut trouver des arguments et des contre-arguments…
De cette manière les enfants sont invités à exprimer leur avis mais également à se mettre à la place de l’autre qui ne pense pas pareil que moi voire qui pense le contraire de moi… Quelles pourraient être ses bonnes raisons de penser ce qu’il pense ?
Tour d’impressions après cet exercice
- J’ai bien aimé l’atelier parce que ça nous a fait penser à l’inverse de nous
- c’est bien parce qu’on a le temps de penser à des situations auxquelles on réfléchit pas d’habitude
- c’est difficile de trouver un contre-argument
- mon dilemme il était difficile (racketteurs) et j’arrivais pas à trouver de solution parce que moi à leur place j’aurais fuit.